07 Déc CRÉDIT IMMOBILIER : LES SOLUTIONS pOUR ÉVITER UN REFUS BANCAIRE
Depuis décembre 2019, les conditions d’octroi de crédit se sont durcies. En effet, les banques se doivent de respecter les recommandations faites par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) qui visent à « prévenir les risques pour les ménages, les banques et la stabilité financière. » Il y a notamment la recommandation qui limite la durée des prêts à 25 ans maximum et qui fixe un « taux d’effort à l’octroi des emprunteurs de crédit immobilier en veillant à ce que ce dernier n’excède pas 33 %. » De plus, avec la crise sanitaire et économique en cours, les banques sont devenues encore plus prudentes. Elles n’acceptent donc que les très bons dossiers. Tout ceci participe à freiner le marché immobilier.
Par conséquent, certains sont pénalisés comme les primo-accédants et les investisseurs…
En effet, les primo-accédants n’ont souvent pas les 10 % d’apport nécessaires. De plus, pour pouvoir acquérir leur première résidence, ils doivent souvent contracter un prêt immobilier sur une durée longue ( + de 25 ans). Cela devient donc compliqué pour eux d’acheter en ce moment. Par ailleurs, les investisseurs sont eux aussi touchés, et ce, peu importe leurs revenus. Étant souvent propriétaires de leur résidence principale, ils dépassent rapidement le seuil de 33% d’endettement recommandé par le HCSF. Ils empruntent également sans apport et sur des durées longues afin de maximiser l’effet de levier du crédit. Par conséquent, on retrouve parmi les emprunteurs qui ont vu leur crédit refusé en 2020 : 37% des primo-accédants et 26% des investisseurs locatifs. Tout ceci s’explique par les recommandations faites par le HCSF, la crise sanitaire et économique qui nous touche en ce moment. Les banques sont donc devenues plus frileuses.
Dès lors, comment faire pour partie de ceux qui cochent toutes les cases et remplissent tous les critères des banques ?
LES SOLUTIONS POUR ÉVITER UN REFUS BANCAIRE
10 % D’APPORT
En plus de respecter les recommandations du HSCF, il vous faut prévoir au moins 10 % d’apport personnel du montant du bien (plus serait l’idéal). Ceci, dans le but de financer notamment tous les frais liés à votre achat (notaire, garantie, dossier, courtage etc). Certaines banques vous demanderont aussi une épargne dite de précaution après projet, en cas de problème à joindre les deux bouts, qui varie de 3 mois de salaire à 15 000 €. Les banques refuseront également de vous prêter plus que la valeur du bien afin de limiter le risque de défaut en cas de revente contrainte ou de baisse des prix.
RESTE À VIVRE
Par ailleurs, il vous faut tenir compte du « reste à vivre ». Le reste à vivre = toutes vos charges fixes (crédits, impôts, loyer etc) – votre salaire net. Ainsi, il faut qu’à la fin du mois, il vous reste une somme positive. Faites en sorte également d’avoir des comptes bien gérés, c’est-à-dire équilibrés et sans découvert. En général, une banque demande, comme reste à vivre : 700 € pour une personne seule, 1200 € pour un couple, auxquels s’ajoutent 200 € par personne à charge.
SITUATION PROFESSIONNELLE
Quant à votre situation professionnelle, l’idéal est toujours d’avoir un CDI avec une période d’essai terminée. Mais, ce n’est pas tout. Actuellement, si vous êtes en chômage partiel car vous travaillez dans un secteur impacté durablement par la crise tels que la restauration, l’hôtellerie, le tourisme ou l’aviation entre autres, vous risquez de devoir repousser votre projet à plus tard. En effet, cette situation de chômage partiel peut avoir un impact sur votre capacité d’emprunt et sur la prise en compte de ces revenus.
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